INFJ

INFJ

Introversion iNtution Sentiment (F) Jugement

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Tempérament : l’Idéaliste (recherche l’identité)

Binôme : avec l’ENFJ en tant que mentors

Titre : Le Conseiller

Rôle : travaille avec les personnes, développe, guide

Le militant passionné, c’est lui. Connu pour sa sensibilité, son empathie immense, son côté psy presque dérangeant, l’INFJ est un pacifique. Il recherche la paix et l’harmonie partout. Pour ses proches, il est indispensable. Car ses conseils sont irréprochables et collent parfaitement au problème rencontré par son interlocuteur. C’est incroyable, on se demande toujours comment il fait pour savoir tout ça. Comment fait-il pour savoir ce qui se passe dans la tête des gens qu’il croise ? Comment fait-il pour savoir tout ce qui se trame derrière ces façades si bien rangées ? En fait, c’est simple : il est complètement connecté à son inconscient. En d’autres termes, il relie toutes les causes aux effets, sans s’en rendre compte. Résultat, il comprend tout, vite et bien et il sait tout ça sans savoir d’où ça vient. Rien d’extraordinaire en fait mais pour celui qui n’est pas informé, l’INFJ ressemble plus à un être surnaturel qu’autre chose. Bref, surnaturel ou pas, l’INFJ est un grand sensible, prêt à tout pour ses proches. Mais aussi pour ses causes. C’est un sensible, certes, mais il ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Difficile de l’avoir, de le manipuler, de le convaincre du contraire. L’INFJ sait qu’il a raison sur toute la ligne. Ce sont ses instincts qui le lui disent.

Il s’impose alors avec charisme, par ses mots, sa musique, ses armes, sur scène… C’est un créatif, un artiste mais aussi un scientifique même s’il est vrai que les détails et la méthode ne sont pas tellement son atout, mais il s’adapte. Bref, lorsque l’INFJ se sent à l’aise, bien dans sa peau, il finit tôt ou tard par avoir son propre fan club. Ce qui l’étonne toujours d’ailleurs. On prend cette réaction pour de la prétention mais en réalité, c’est tout à fait honnête. L’INFJ a la particularité de ne pas chercher la gloire. Ni le culte de la personnalité (et encore moins la sienne). S’il s’acharne, c’est pour le bien des autres, de l’univers, c’est tout. Il y a une tendance assez kamikaze chez lui, d’où cette image de « Jeanne d’Arc » qu’on lui donne souvent.

Mais bon, il est vrai qu’il n’est pas non plus 100 % gentil. Quand on se met à travers son chemin et celui de ses idées, il se transforme aussitôt. Et sa vengeance fait toujours très mal puisqu’il lit les gens comme dans un livre. Il tape dans leurs points faibles et le tour est joué. C’est renversant pour celui qui le connaît sous son jour sympathique plein de bienveillance. Et oui, l’INFJ a du caractère, c’est tout.

Point faible : la culture ES. C’est quoi, ça ? Et bien, c’est la culture actuelle, celle de l’Extraverti qui aime les Sensations fortes : la fête, les rencontres, les bars branchés ultra bruyants, les selfies, le culte de l’apparence, la compétition effrénée… Non, il ne s’y reconnaît pas, en fait, c’est tout le contraire de lui. Et ne représentant qu’un seul pour cent de la population (d’Occident, d’après les statistiques), il se sent bien seul. Il se trouve alors complètement désavantagé. Il en souffre alors physiquement. Stress, colère, frustration, tension musculaires ne lui sont pas épargnés. Et son perfectionnisme ne l’arrange guère.

Ce qui l’épuise : Les bavards qui parlent pour ne rien dire, les autres bavards qui parlent de sujets qui ne l’intéressent pas, les bavards qui hurlent, les bavards qui lui posent des milliers de questions, les bavards qui s’accrochent à lui pour lui raconter tous ses souvenirs d’expériences traumatisantes, les bavards qui l’obligent à se taire, les bavards qui attaquent ses valeurs sans cesse, les bavards qui l’obligent à ignorer son intuition fabuleuse. Bah oui, lui aussi, c’est un introverti, tout ce bruit et tout ce monde le fatiguent tôt ou tard.

Ce qui le booste : se retrouver en compagnie de gens avec qui il est sur la même longueur d’ondes : ses amis. Il n’y en a pas beaucoup, mais ce n’est pas la quantité qui compte pour lui. Bref, se sentir respecté, apprécié pour ce qu’il est, des moments de solitude, l’exploration de son monde intérieur, le calme, un bouquin qui lui élargit ses horizons, se sentir utile au monde, c’est ça le bonheur INFJ.

Le test vous donne comme résultat INFJ mais vous ne vous y retrouvez pas tellement ?… Essayez l’ISFJ, l’ENFJ, l’INTJ, l’ESFJ, l’INFP.

Tous droits réservés – 2016- Nathalie Jeandidier